LA THÉORIE DES HUMEURS & PSYCHOLOGIE

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Depuis toujours, les troubles psychologiques ont intéressé les chercheurs obnubilés par la compréhension de la psyché humaine. La Théorie des humeurs, formalisée par Hippocrate et Galien (entre -460 et -370 av. J.-C.) – et maintenue pendant des siècles, jusqu’à l’arrivée du microscope – apporte l’idée simple que le corps humain est composé de quatre flux.

Ces flux étaient appelés humeurs et reliés à quatre éléments :

Sang (Air), Foie (Feu), Lymphe (Eau) et Cerveau (Terre).

Leur équilibre serait selon cette théorie la condition obligatoire pour obtenir une bonne santé. Nous pouvons aisément avancer par exemple que lorsqu’une humeur est prédominante, ou que son influence est excessive, certaines maladies psychiques ou physiques apparaissent.

La Théorie des humeurs a perdu sa valeur médicale avec le temps, ce qui n’est pas pour déplaire aux scientifiques modernes, mais quelques vestiges en restent comme en témoigne le mot « humeur » que l’on retrouve dans le dictionnaire et qui renvoie à l’état psychique de l’individu ou « tempérament » qui renvoie davantage à une tendance psychologique.

Le siècle des lumières verra plusieurs auteurs et philosophes se pencher vers la psychologie positive, d’ailleurs comme en témoigne cette citation :                          

« Il n’y a qu’un devoir, c’est d’être heureux. Puisque ma pente naturelle, invincible, inaliénable est d’être heureux, c’est la source unique de mes vrais devoirs, et la seule base de toute bonne législation. » – Denis Diderot, Œuvres politiques.

Le XIXe siècle connaitra des découvertes majeures en matière d’exploration et de compréhension du système nerveux, de même que son rapport avec les mécanismes physiologiques.  Car au-delà de la découverte des circuits neuronaux, la théorie selon laquelle le psychisme est régi par un réseau extrêmement complexe de cellules nerveuses fera son apparition.

En outre, les progrès technologiques pousseront à la fin du XXe siècle le positionnement de la psychologie comme une discipline qui se situe à la croisée des chemins entre : neurologie, physiologie et psychiatrie.

Lorsqu’on se penche sur La psychologie cognitive, on remarque qu’elle se concentre sur l’étude scientifique des fonctions cognitives de l’Être humain à savoir la mémoire, le langage, les perceptions, le raisonnement, et les résolution de problèmes. Elle se consacre à la compréhension des processus mentaux liés aux connaissances, afin de générer des prédictions comportementales. D’ailleurs Jusqu’à la moitié du XXe siècle, la psychologie se concentrait avant tout sur l’étude de « l’âme » aux processus mentaux liés à la fonction affective.  Ce n’est que progressivement que les chercheurs en psychologie ont cherché à expliquer le fonctionnement de la mémoire, du langage, ainsi que la relation entre perception et apprentissage.

Le rôle de la psychologie clinique n’est pas d’accompagner les patients à la réalisation de soi ni de les aider à atteindre l’épanouissement, le plein potentiel. Toutefois, elle peut y contribuer car si l’on se remémore la pyramide de Maslow , on arrive à la déduction que sans résolution des besoins primaires de l’individu, il serait très difficile d’escompter une phase de développement personnel.

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